Comment le COVID change notre façon de nous déplacer ?
On ne va pas mentir. Ces derniers mois sont difficiles, aussi bien du point de vue économique, que professionnel et personnel. Mais si on regarde le verre à moitié plein, le Covid-19 représente une opportunité unique de revoir certains modes de fonctionnement, et notamment de repenser la mobilité, de façon à l’inscrire dans une trajectoire plus verte. De la transformation de l’offre, à la modification des comportements individuels, nous avons décrypté ces changements.
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Le télétravail pour tous ?
La restriction des déplacements domicile-travail au strict minimum, couplée à la fermeture des frontières et à la limitation des voyages professionnels, ont contraint de nombreux salariés à un télétravail de plusieurs mois. Tâches quotidiennes, réunion d’entreprises et congrès se sont progressivement digitalisés. Selon une étude de l’Association Nationale des DRH, 85% des DRH interrogés considèrent que la croissance du télétravail dans leur entreprise est nécessaire et aurait des retombées positives.
Dans cette dynamique, les déplacements domicile-travail quotidiens sont voués à diminuer, et les besoins en mobilité tendent à évoluer. Conséquence ? Plutôt que d’opter pour une voiture de fonction individuelle, les acteurs vont se tourner vers des offres plus flexibles, des modes de mobilité plus doux et alternatifs, tels que les vélos de fonction ou les flottes de véhicules électriques partagées.
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Des modes de transport plus doux ? Sensibilisation aux transports durables.
La crise aura représenté une occasion unique pour les villes, mais également pour les utilisateurs individuels, de revoir leur vision de la mobilité. Paris, au même titre que de nombreuses villes Européennes, cherche désormais à promouvoir les déplacements en vélo, notamment avec la création de nouveaux réseaux de pistes cyclables, ou encore avec le lancement de leur offre de location de vélos électriques Véligo. La ville encourage également le covoiturage pour certains déplacements plus longs et cherche à développer et faciliter la pratique de l’autopartage (électrique !). Réduire le nombre de voitures en circulation et renforcer les transports publics verts et doux sont l’un des principaux défis de nos villes pour les années à venir.
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Moins de trafic et plus de mobilité électrique
Nous en avons eu la preuve pendant le confinement, les transformations dans la mobilité quotidienne sont directement bénéfiques pour notre environnement et la qualité de notre air. Une étude menée par Nature Climate Change a révélé que la France a connu une baisse de 34% des émissions de CO2 pendant le confinement. Un argument de taille pour encourager les pouvoirs publics à promouvoir la mobilité verte et les véhicules électriques en agglomération. Le rêve de Starbolt à long terme? La fin des voitures qui encombrent nos boulevards, plus de vélos, trottinettes et scooters électriques pour les déplacements urbains !
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Des déplacements qui restent timides pour certains : un nouveau rapport à la mobilité
Malgré nous, la crise du Covid-19 nous a forcé à restreindre nos voyages et déplacements individuels. Distanciations sociales, invitation à limiter ses sorties, fermetures des transports en commun et vols internationaux. Nombreux sont ceux d’entre nous qui ont profité de ces mesures pour porter plus d’attention à leurs trajets, afin de les rendre plus propres et responsables. Prendre sa voiture pour un trajet de quelques kilomètres ? Un avion pour un vol Paris-Lyon ? Se rendre au travail, seul au volant, dans une voiture vide ? Des idées qui, pour beaucoup, semblent désormais saugrenues, et tant mieux !
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