70% des salariés pensent que le COVID changera durablement le travail
Le télétravail full-time, les réunions express face caméra sur Zoom, l’utilisation (et la multiplication) de nouveaux outils numériques… La crise du Covid-19, bien que tragique, nous aura contraint à adopter de nouvelles façons de travailler et aura eu le mérite d’accélérer l’évolution des modes de travail. Si on essaye de voir le verre à moitié plein, nous pouvons même considérer cette crise comme une occasion unique de faire évoluer la société (nous sommes optimistes chez Starbolt).
Rebattre les cartes
À mesure de l’évolution de la crise et au rythme des confinements et déconfinements (et on voit le prochain arriver, comme vous tous), chacun se demande si ces nouvelles façons de travailler vont finalement finir par devenir la norme, si nous allons tirer des enseignements de ces derniers mois. En effet, il ne tient désormais qu’à nous de déterminer notre façon de travailler de demain, de garder le meilleur et de transformer le métro-boulot-dodo en quelque chose de plus en phase avec nos aspirations de modes de vie. Bien avant le COVID-19, plusieurs études avaient déjà prouvé que le télétravail notamment, favorisait une augmentation de la satisfaction des employés, une hausse de la productivité ainsi qu’une réduction des coûts pour les entreprises.
Ces deux derniers confinements auront été, pour nombreux d’entre nous, l’opportunité de prouver que OUI, il est possible d’exercer son métier et de (bien) travailler depuis son domicile. De prouver aux managers que dans le mot “télétravail”, il n’y a pas que « télé ». Qu’éviter de passer 2h dans les transports en commun, et plus auprès de sa famille, a des effets positifs sur la qualité de vie.
Et maintenant ?
Alors, comment faire pour que cette expérience à grande échelle nous serve de leçon et porte véritablement ses fruits ? Première réponse : Ne pas retomber immédiatement dans nos vieux travers. Utiliser les apports de la crise pour remettre en question le fonctionnement de la société, des entreprises et du travail d’avant crise.
Pour les chefs d’entreprise et managers, cela signifie avoir confiance en ses salariés, et ne plus refuser le télétravail par principe, quand celui-ci est possible. D’envisager des journées de travail dans des espaces de coworking pour les salariés vivant le plus loin du bureau. De ne plus encourager les allers-retours Paris/New York pour des réunions pouvant se faire en visio-conférence. Le tout sans pour autant perdre le lien social du travail et le côté chaleureux que peut avoir la vie de bureau. Un véritable challenge, certes. Mais le monde du travail n’a jamais évolué aussi vite qu’aujourd’hui. À nous de savoir en tirer parti pour l’orienter vers ce dont nous avons toujours rêvé.
Et sur le modèle de la réaction mondiale face à la pandémie du covid 19, qui a montré que le monde pouvait s’arrêter, faire une pause pour gérer une crise, nous savons que nous pouvons réagir avec force à d’autres crises, et notamment à la crise écologique. Quel sera le déclic pour nous faire bouger?