5 conseils pour déconnecter du travail le soir
Le saviez-vous? Le droit à la déconnexion est entré dans le Code du travail en 2016.
L’idée est simple comme bonjour, accepter que le salarié ne soit plus disponible et ne réponde pas présent automatiquement en dehors de ses horaires de travail. Le droit à la déconnexion était peut-être chose facile du temps où les outils de travail restaient au bureau. Mais qu’en est-il maintenant qu’ils ont envahi nos espaces personnels, avec les confinements à répétition et la démocratisation du télétravail ?
La déconnexion semble finalement être la grande oubliée du confinement et du monde du travail post-covid 19. Grands princes, on vous donne donc nos 5 conseils pour déconnecter du travail le soir. À mettre en pratique immédiatement et sans modération !
1- Chaque soir, faites le point !
À la fin de chaque journée de travail, prenez 15 minutes pour en établir le bilan. Quels sont vos petits et grands succès du jour ? Faites la liste des 3 points positifs de votre journée. L’objectif n’est tout autre que de “voir le verre à moitié “ et de finir son travail sur une note positive, sans s’autoflageller car la To-Do n’est pas à 100% terminée.
Deuxième étape : anticiper ! Faites la liste des 3 priorités du lendemain. Pas besoin d’établir une To-Do exhaustive, cette liste a pour objectif de vous libérer l’esprit et de ne pas passer sa soirée à penser au lendemain. Elle peut comprendre des tâches telles que : rédiger un mail, préparer une réunion, prendre 1h entière pour travailler sur un sujet précis…
Une fois ces deux listes terminées, vous pouvez clôturer votre journée sereinement, et vous serez prêt à démarrer le lendemain matin.
2- Se fixer des horaires de travail, et s’y tenir !
Travailler tous les soirs jusque tard dans la nuit pour boucler une présentation (alors qu’on fini normalement à 19h…), lire et répondre à ses mails de boulot à 23h, s’endormir en pensant systématiquement à sa dernière réunion et à sa To-Do du lendemain. C’est un non. Il y a un problème. Déconnectez et lâchez votre smartphone, surtout le soir ! Pour vous y tenir, fixez-vous des heures “de bureau” et respectez-les. Un mail de son manager à 21h30 ? La lecture et la réponse attendront le lendemain matin. Rien n’est assez urgent qu’il ne mérite d’être traité dans la seconde. Cela impactera positivement votre forme physique et mentale, ainsi que votre productivité.
3- Marquer la fin du temps de travail
En fin de journée, avant de vous plonger pleinement dans votre vie personnelle et de profiter de votre famille, accordez-vous une phase de transition, juste pour vous. Cette phase est vouée à vider votre esprit, à passer sereinement de la sphère professionnelle à la sphère personnelle. L’idéal ? 30 minutes de sport en extérieur, un trajet à vélo plutôt qu’en métro, une dizaine de minutes de méditation guidée, 1/4 d’heure de lecture… Ce moment juste pour vous vous aidera à laisser les soucis de boulot dans votre bureau. Par ailleurs, l’activité sportive fait du bien au moral, elle libère les endorphines qui ne sont autre que les hormones du bonheur!
4- Lâcher son téléphone !
Ça fait vraiment rabat-joie de dire ça, on vous l’accorde, mais le mail, c’est le mal. Il s’insinue dans votre esprit et vous déconnecte du moment présent. Et maintenant que nous recevons tous nos mails sur nos smartphones, eux-même greffés à notre main, il est de plus en plus difficile de déconnecter. Résistez ! Résistez à l’envie de consulter vos mails professionnels à l’instant où vous les recevez, particulièrement pendant votre temps libre. Cela vous pollue l’esprit, augmente votre charge mentale, et vous projette dans des deadlines anxiogènes. Bonjour la fatigue, l’épuisement moral et la baisse d’efficacité !
5- Soyez bienveillant envers vous-même
Si un soir vous êtes tracassé par votre travail et n’arrivez pas à vous déconnecter, pas de panique (ni culpabilité!), cela arrive même aux meilleurs. La recette ? La bienveillance. On l’entend souvent pour parler de ses relations aux autres. Mais plus important encore est la bienveillance envers soi-même. Apprenez à ne pas être votre plus grand bourreau, à vous écouter. Comprendre et accepter ce qui vous occupe l’esprit peut vous aider à prendre du recul, puis à dédramatiser la situation.
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